Para reflexão!

Material para reflexão dos fabricantes portugueses da moda.

[Moi ici: Acerca da data do início dos saldos em França] "Débuteront-ils le 24 juin, le 15 juillet ou le 19 août ? La date des soldes d’été fait débat entre les professionnels et le gouvernement. Le sujet illustre la question vitale que se posent nombre d’entreprises au sortir du confinement: que faire des stocks de marchandise non vendue ? Les commerces dits « non essentiels », frappés par l’interdiction administrative d’ouverture, sont cette fois en première ligne, et notamment les vendeurs d’habillement.
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Le 24 juin était la date prévue avant la crise du coronavirus. Les grandes chaînes de vêtements, les Zara et autres Galeries Lafayette, sont en faveur du statu quo. « La saison est perdue, alors perdue pour perdue autant écouler nos stocks rapidement », explique un cadre des grands magasins, lesquels n’ont toujours pas obtenu l’autorisation de rouvrir leurs navires amiraux du boulevard Haussmann, à Paris, et se retrouvent avec presque quatre mois d’invendus.
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Les grands de la mode veulent reconstituer leur trésorerie. Les petits, eux, veulent reconstituer leurs marges."

Trechos retirados de "Le débat sur la date des soldes pose la question des stocks du confinement"

"Deux mois de stocks de vêtements du printemps et de l’été à écouler: les boutiques d’habillement sont dans les starting-blocks pour tenter de sauver ce qui peut encore l’être. Dans les commerces indépendants, leur montant est estimé à 2,5 milliards d’euros. Une montagne! Et la première semaine de réouverture ne laisse guère d’espoir… « Le chiffre d’affaires est en recul de 35 %, comparé à la même période l’an dernier. La fréquentation est faible,
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Toutes les études vont dans le même sens. Selon Opinion Way, dans les « 30 jours suivant la fin du confinement, 45 % des Français comptent réduire leur budget ».
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En plus des contraintes financières, après du chômage partiel, les consommateurs ont peur d’aller dans les boutiques. Certains ont aussi décidé de changer leur façon de consommer, « car certains achats n’étaient pas utiles ». C’est sur Internet que cette avalanche de promotions a débuté. « Pour la mode féminine, les ventes online, ces deux derniers mois, ont attiré 20 % de nouveaux clients, qui n’avaient jamais acheté en ligne »
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Ce qui n’est pas le cas des enseignes, à petits prix, qui commandent de gros volumes en Chine. « Les stratégies diffèrent. Certains veulent tout liquider tout de suite, et d’autres restocker des bouts de collections qu’ils revendront à plein prix pour préserver leurs marges», remarque Pierre-François Le Louët.
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Pour faire baisser leurs coûts, des marques et des distributeurs ont aussi coupé dans les collections de l’hiver prochain. « Nous avons annulé entre 15 % à 20 % de commandes, en réduisant le nombre de références et de couleurs, reprend Emmanuel Pradère. De toute façon, comme les usines viennent de rouvrir et sont surchargées, nous aurions eu des retards de livraison ». Enfin, pour limiter les invendus, les marques comptent sur les « outlet » et la revente à des sites en ligne de déstockage, comme venteprivée.com (Veepee)." 

Trechos retirados de "Les griffes de mode ont une montagne de stock à écluser"