Acerca da rapidez (parte I)

No Le Figaro de hoje um artigo interessante "La montée en gamme des marques chinoises". Assim que o comecei a ler recordei o OODA loop de Boyd. Antes de mergulhar no artigo, convido a ler um excerto de "Parte II: OODA loops, a agilidade, o partir pedra e o xadrez," escrito em Janeiro de 2009:

"Procure o melhor jogador de xadrez que conseguir e ofereça-se para jogar com ele sob estas condições:
O seu adversário faz a primeira jogada;
Você faz duas jogadas por cada uma das que ele fizer.
.
De facto, até pode oferecer-se para abdicar de algumas peças, para que o jogo seja mais justo. Descobrirá que, a menos que esteja a jogar com alguém de nível muito elevado, pode desistir de praticamente tudo e ainda assim ganhar. Mantendo os cavalos e talvez uma torre.
.
Esta é uma ilustração expressiva de como o opositor materialmente mais fraco, usando a agilidade, pode ultrapassar uma grande desvantagem numérica.”
.
Please rewind and read again."

Percebem porque fico doente com a falta de fogo no rabo?

Voltemos ao artigo:

"Les marques chinoises ne font plus fuir le consommateur chinois. Au contraire. En à peine dix ans, l'étiquette « made in China », auparavant synonyme de mauvaise qualité et d' arnaque au consommateur, est devenue dans beaucoup de cas symbole de fierté nationale, et même recherchée par un public entièrement digitalisé, avisé, exigeant et difficile à fidéliser. Aujourd'hui le millennial chinois - cible phare des marques à la fois chinoises et internationales - s'attend à ce qu'une marque anticipe ses besoins et rende l'expérience d'achat la plus pratique possible. Véritable témoin de la montée en puissance de la Chine sur la scène internationale, il n'hésite pas à acheter chinois, contrairement à la génération précédente qui peine encore à sauter le pas.
...
Au-delà de la qualité qui est au rendez-vous, les marques chinoises connaissent leur marché et sont plus flexibles et rapides à s'adapter que leurs concurrents étrangers. Elles ont su ajuster leur management, valoriser le branding et segmenter leur offre. Mais surtout, la vraie valeur ajoutée est leur compréhension des enjeux de la digitalisation et de l'e-commerce. Ce sont avant tout des entreprises technologiques comme le sont par exemple Ofo (vélos connectés) ou VIP Kids (éducation en ligne). « Une marque chinoise peut sortir un produit en six mois contre deux ans pour une multinationale. En plus, beaucoup sont nées lors de l'ère digitale, ce qui leur donne un avantage pour innover, notamment dans la vente en ligne » , selon Chris Reitemann, directeur géné-ral Chine pour Ogilvy." 

Continua.