sábado, outubro 03, 2020

Lucro vs treta

Esta semana mais uma vítima, não da COVID, mas de um modelo de negócio que na minha opinião (conservador financeiro nos negócios) nunca teria sucesso: "Undandy fica descalça. Uma das jovens promessas da indústria portuguesa de calçado entra em PER" (li algures que tem mais de 6 milhões de euros de dívida e que o principal credor é o Facebook).

Desde 2006 ou 2007 que escrevo por aqui: Profit is Sanity, Volume is Vanity

Neste postal de 2007 refiro a minha compra de “Manage for Profit, Not for Market Share: A Guide to Greater Profits in Highly Contested Markets” de Hermann Simon, Frank Bilstein e Frank Luby ... livros que nos marcam e nos moldam.

Entretanto, ontem à noite li, de Hermann Simon, "Le profit ne doit pas devenir un gros mot!". Malheureusement, ici au Portugal, cela s'est passé il y a longtemps.

Portugal é o país em que só se fala de distribuição, raramente se fala em criação de riqueza. Como não se cria riqueza suficiente distribui-se com base em endividamento que alguém terá de pagar, a bem ou a mal. E vai-se distribuindo cada vez menos por cada vez mais... E não estamos condenados... nunca esqueço esta descoberta do tempo do confinamento acerca da Toyota.

Hermann Simon receia que no seu próprio país a criação de riqueza se torne algo politicamente incorrecto. Assim, lançou recentemente um livro só em alemão sobre o tema.

"se déclarer pour la maximisation des profits constitue aujourd'hui une exhortation bien singulière sinon dangereuse à assumer publiquement pour un chef d'entreprise.

Le profit est pourtant la mesure la plus importante du succès d'une entreprise, a fortiori en situation de crise lorsqu'il est question de sa survie, comme aujourd'hui avec la pandémie de Covid-19.

Or, il tend à devenir un tabou du monde international des affaires, qui devient presque complexé de faire du profit.

...

Concéder à l'air du temps pourrait être dommageable, car maximiser le profit constitue la raison d'être économique de l'entreprise. Et contrairement à une idée reçue, il a une éthique. Nitin Nohria, doyen de la Harvard Business School, dit avec bon sens que « la première responsabilité éthique d'un chef d'entreprise est de faire des bénéfices ». Peter Drucker, le confirme : « Il n'y a pas d'opposition entre profit et responsabilité sociale. L'entreprise qui réalise un profit ne vole pas la société. »

Et il est funeste de tenter d'opposer les actionnaires aux parties prenantes comme on tente de le faire aujourd'hui. La maximisation du profit permet justement de créer un halo vertueux autour de l'entreprise, un « jeu à somme positive » car tout le monde gagne avec une entreprise profitable, qui investit, embauche… et alimente les caisses de l'Etat.

...

Ce rapide diagnostic doit achever de nous convaincre qu'il faut absolument réorienter les entreprises vers la recherche de profitabilité afin de maximiser notamment l'effet des politiques de relance en France et outre-Rhin. Seule la réhabilitation du profit y parviendra…"


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