"À titre de contre-exemple, il cite la Nouvelle-Zélande, un pays qu'il connaît autant qu'il affectionne. «Là-bas, ils sont parvenus à concilier, l'image, la marque et le développement durable tout en disposant de cahiers des charges très ouverts, reprend-il. En outre, ils n'oublient jamais qu'ils font du business et ne s'endorment pas. » Et d'ajouter «Aujourd'hui, l'organisation des filières agricoles en France ne nous permet pas d'avoir une vision globale. Les règlements sont de plus en plus restrictifs, alors que les enjeux mondiaux nous imposent de produire plus. Et pour produire plus, il s'agit de produire autrement. Il faut se remettre en question. J'ai parfois le sentiment qu'ici, le changement effraie. On a peur de tout en France. Le charme de notre viticulture se résume à deux phrases "On n'a jamais fait cela" et "On n'a jamais fait comme ça". Enfin, trop de gens pensent que nous pouvons régler les problèmes de qualité avec des lois, des règlements et de la lourdeur administrative. Nous voulons trop nous protéger et, à la fin, nous nous fragilisons. Nous avons besoin d'un grand débat viticole en France.»Trecho retirado de "Coup de colère à Chablis"
segunda-feira, fevereiro 03, 2020
Para reflexão
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