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quinta-feira, abril 17, 2008

The system doesn't know what to do with a movement

Ontem, ao ler este postal de Seth Godin:
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"Most power occurs because one side is better organized than the other. Labor is usually less well organized than management,"...
"If you're raging mad about energy waste, you could say something. And nothing would happen.
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But if customers organized and ten people said something or a hundred people said something... boom, new rules.
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The system doesn't know what to do with a movement."
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Sofri uma viagem no tempo.
Em 1989 vivia no Porto e trabalhava em Campelos-Guimarães. Todos os dias, aproveitava o luxo e a conveniência, e apanhava uma camioneta da empresa na praça Marquês de Pombal e passado cerca de 45/60 minutos estava na fábrica. Ou seja, 90 a 120 minutos por dia, todos os dias, que podia dedicar à leitura. E o que é que lia? Um dos livros que li na altura foi "De la démocracie en Amérique" de Tocqueville.
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Como é que depois de quase 20 anos a leitura de um postal em inglês, acciona uma adormecida sinapse em francês?
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"Les sociétés aristocratiques renferment toujours dans leur sein, au milieu d'une multitude d'individus qui ne peuvent rien par eux-mêmes, un petit nombre de citoyens très puissants et très riches; chacun de ceux-ci peut exécuter à lui seul de grandes enterprises. (tenho de reconhecer, ainda que contrariado, esta lingua é bonita)
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Dans les sociétés aristocratiques, les hommes n'ont pas besoin de s'unir pour agir, parce qu'ils sont retenus fortement ensemble.
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Chaque citoyen, riche et puissant, y forme comme la tête d'une association permanente et forcée qui est composée de tous ceux qu'il tient dans sa dépendance et qu'il fait concourir à l'exécution de ses desseins.
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Chez les peuples démocratiques, au contraire, tous les citoyens sont indépendants et faibles; ils ne peuvent presque rien par eux-mêmes, et aucun d'entre eux ne saurait obliger ses semblables à lui prêter leur concours. Ils tombent donc tous dans l'impuissance s'ils n'apprennent à s'aider librement.
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Si les hommes qui vivent dans les pays démocratiques n'avaient ni le droit ni le goût de s'unir dans des buts politiques, leur indépendance courrait de grands hasards, mais ils pourraient conserver longtemps leurs richesses et leurs lumièrs; tandis que s'ils n'acquéraient point l'usage de s'associer dans la vie ordinaire, la civilisation elle-même serait en péril. Un peuple chez lequel les particuliers perdraient le pouvoir de faire isolément de grandes choses sans acquerir la faculté de les produire em commun retourneraient bientôt vers la barbarie."