domingo, janeiro 18, 2009

Quelques moutons noirs

Mais tarde ou mais cedo alguns governos/políticos vão sentir uma formidável tentação de abandonar o euro, não por que o queiram, não por que faça parte da sua cartilha política mas por que não terão coragem para tomar as decisões que a permanência no euro acarretaria.
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Por outro lado, vamos ter a pressão de outros países para que esses países, as ovelhas ranhosas, saiam do euro.
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Por um lado a corrente francesa (se este texto tivesse sido escrito por um jornal inglês a polémica que seria, como foi pelo jornal Le Monde ... no passa nada):
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Título em letras garrafais na primeira página do jornal Le Monde de ontem, 17 de Janeiro "Ces pays qui fragilisent la monnaie européenne":
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"La zone euro risque-t-elle d’être affaiblie par quelques moutons noirs ?
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La question est posée au lendemain de la décision de la Banque centrale européenne (BCE), jeudi 15 janvier, de baisser à nouveau son principal taux directeur.
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Elle est posée alors que la plupart dês vingt-sept membres de l’Union européenne (UE), notamment les seize pays de la zone euro, accordent la priorité à la lutte contre la récession qui s’annonce. Ceux ci le font au détriment des règles de discipline budgétaire – les fameux critères de Maastricht – qui assurent la solidité de la monnaie unique européenne.
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Mais tous les pays membres ne sont pas logés à la même enseigne. Si nombre d’Etats paraissent en mesure, dès le retour de la croissance, de rééquilibrer leurs comptes, ce n’est pas le cas pour quelques autres. Certains des seize pays de la zone euro se retrouvent dans un trou noir d’endettement d’où il ne sera pas facile de sortir.
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C’est le cas de l’Espagne, de l’Irlande, du Portugal ou de la Grèce – à des degrés divers. Ce sont des pays qui ont, très largement, fondé leur croissance sur l’endettement et l’immobilier. Sous le double choc de l’éclatement de la bulle immobilière et de la récession, ils font face à d’énormes problèmes de financement de leur dette. La tension sur les taux des emprunts obligataires les pénalise, de même que les appréciations que les grandes agences de notation portent sur eux. .
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Dans des pays comme l’Espagne et l’Irlande, « il aurait fallu casser la bulle immobilière en limitant l’accès au crédit », explique au Monde l’économiste Jean Pisani-Ferry, qui dirige le centre européen de recherches et d’études Bruegel. Mais, en Europe, poursuit-il, « la pression des pairs n’a pas joué, ou pas suffisamment ».
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Le cas de la Grèce n’est pás moins préoccupant : « Sa dette publique est élevée, les investisseurs se montrent réticents à prêter à l’Etat grec, observe M. Pisani-Ferry. Il y a un risque d’aggravation pour le pays, et au-delà pour l’ensemble de la zone euro, dont l’arsenal ne comporte pas d’instrument pour gérer dês crises de ce type en son sein. » "
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Engraçado ler isto num jornal francês, um país com uma tradição de orçamentos rigorosos e cumpridores da PEC.

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