sábado, julho 15, 2017

Estratégia para uma agricultura em Mongo

Não sei se esta opção é viável. Uso-a aqui simplesmente para dar mais um exemplo das alternativas de pensamento estratégico: "Dans le nord de la France, des paysans redonnent vie aux blés anciens".

Não se consegue competir de igual para igual com os outros?

Então, optar pela concorrência imperfeita.

E mesmo assim não basta produzir. É preciso pensar a nível de modelo de negócio. Se se produz um produto diferente e se tenta vendo-lo aos clientes do costume... o mais certo é que dê errado.
"Les semences de blés modernes ont été conçues pour répondre aux exigences nouvelles des boulangers qui souhaitent, aujourd’hui, travailler une pâte dont la levée est plus rapide. « Ils offrent ainsi à leurs clientèles des pains aux apparences trompeuses, car excessivement gonflés et dont la mie blanche et souple n’apporte plus les éléments nutritifs souhaités, analyse Didier Findinier."
Como encontro aqui "Les paysans-boulangers cultivent les graines de résistance" uma espécie de Mongo e das suas tribos:
"Les pieds dans la terre et les mains dans le pétrin, ils vont à contre-courant de l’industrialisation de la boulangerie et de la culture du blé. Paysans boulangers, ce sont des passionnés qui courent du four au moulin et sillonnent champs et marchés. "Le métier de paysan boulanger, c’est aller du grain au pain", explique Charles Poilly, installé dans le Lot-et-Garonne. "C’est élaborer le goût de ton pain dès le semis, comme les vignerons qui façonnent leur vin par le travail de la vigne."...
"Avec 40 hectares cultivés en bio, impossible de me contenter de produire du blé, je ne pourrais pas en vivre. Par contre, en étant paysan et boulanger, je sors un salaire confortable tous les mois." Et à l’autre bout de la chaîne, les consommateurs plébiscitent. "Les gens aiment savoir que le blé produit à côté de chez eux est celui qui les nourrit", note Charles Poilly.
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Signe de cet engouement, une nouvelle formation, intitulée "Paysans du grain au pain", vient d’ouvrir dans le Tarn. Un cursus qui met notamment l’accent sur la culture d’anciennes variétés de blé. Variétés de populations, de pays ou semences paysannes… autant de termes pour désigner des plantes délaissées depuis près de cinquante ans par l’agriculture conventionnelle, car pas adaptées au système agricole intensif. Des semences remises au goût du jour par une poignée d’irréductibles rêveurs, paysans et chercheurs.
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Rue Saint-Front, à Périgueux, une vitrine attire les regards gourmands. Petites miches dorées, gros campagnards ou ficelles parsemées de lin et de sésame. Derrière son comptoir, Laurent Cattoire fabrique tous ses pains à la main, à partir de farines de blés paysans. Une évidence d’après lui. "Avec les variétés commerciales, le pain est standard, sans saveur particulière, on ne peut pas mettre toute notre personnalité", explique-t-il. "Par contre, une farine de blés anciens, ça sent les champs, et ça a du goût."[Moi ici: Como isto me faz lembrar uma formação numa empresa de vinhos esta semana em que o tema Mateus Rosé veio à baila]
Petit rouge du Morvan, touselle, pétanielle noire. Ces blés aux noms, aux formes et aux couleurs variés confèrent au pain des saveurs complexes et subtiles. Autre intérêt, le gluten qu’ils comportent est moins modifié et plus digeste que celui des variétés commerciales. "Beaucoup de personnes intolérantes au gluten peuvent manger des céréales anciennes", constate Laurent Cattoire."

 

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